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La Nuit de la lecture débutera à la médiathèque d’Arthez de Béarn.
Trois médiathèques du Pôle lecture de la CCLO participeront, samedi 22 janvier, à l’opération « Nuits de la lecture », proposée par le Centre National du Livre.
Elle se déroulera tout au long de l’après-midi, successivement, dans les médiathèques d’Arthez de Béarn, de Mourenx et d’Orthez, et sera animée par la compagnie du Théâtre des Lumières autour de la lecture du livre « L’anomalie » d’Hervé le Tellier, prix Goncourt 2020.
L’histoire se déroule en juin 2021 : un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York et ce roman virtuose explore en fait cette part de nous-mêmes qui nous échappe…
Le Major Bousquet est venu informer les collégiens sur son métier de policier.
Le collège Corisande d’Andoins poursuit sa démarche pédagogique d’information permettant aux jeunes d’affiner leurs projets de formation. Lundi 10 janvier, dans le cadre de leur Parcours Avenir, les classes de 3e ont bénéficié de la venue d’un intervenant, le Major Frédéric Bousquet, venu leur parler de la Police Nationale.
Il a tout d’abord rappelé les distinctions existant entre gendarmes et policiers : « La police, a-t-il précisé, exerce dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants, où se condense 75 % de la délinquance. La gendarmerie est présente dans toutes les zones rurales, comme Arthez-de-Béarn. » Il a précisé aussi la distinction de statut : « Les gendarmes sont des militaires, les policiers des fonctionnaires ».
Louise Labé, aussi surnommée la Belle Cordière, née vers 1524 à Lyon et morte le à Parcieux-en-Dombes, est une écrivaine française principalement connue en tant que poétesse de la Renaissance.
L’œuvre de Louise Labé est souvent envisagée comme un modèle d’écriture proto-féministe, en ce qu’elle incite ses contemporaines à faire valoir leur droit à être reconnues :
« Je ne puis faire autre chose que prier les vertueuses Dames d’eslever un peu leurs esprits par-dessus leurs quenoilles et fuseaus, et s’employer à faire entendre au monde que si nous ne sommes faites pour commander, si ne devons nous estre desdaignees pour compagnes tant es afaires domestiques que publiques, de ceus qui gouvernent et se font obeïr. »
Dans ses écrits, elle se concentre sur l’expérience féminine de l’amour et réhabilite des figures de femmes émancipées.
Voici un de ses magnifiques poèmes où elle avoue que, sans amour, elle préfère mourir :
Tant que mes yeux pourront larmes épandre À l’heur passé avec toi regretter : Et qu’aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard Luth, pour tes grâces chanter : Tant que l’esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre : Je ne souhaite encore point mourir. Mais quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d’amante : Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
8 h 54, ce vendredi 7 janvier, au quartier Bergoué.
Sur l’arc-en-ciel
Le bel astre du jour dans le sein de l’orage
Nous forme tout-à-coup ce lumineux tableau,
Et, tout-à-coup, aussi, le couvrant d’un rideau,
Il dérobe à nos yeux son inconstant ouvrage.
De ce peintre brillant, la toile est le nuage ;
Ses rayons réfléchis lui servent de pinceau ;
Il prend pour ses couleurs, l’or, l’azur, le feu, l’eau,
Et la vapeur commence à finir cette image.
Fragiles ornements, éclat faible et trompeur,
Passagères beautés, filles de la vapeur,
Des faux biens d’ici-bas vous peignez l’inconstance.
Par les mêmes couleurs et par les mêmes traits,
Vous imprimez la crainte, et donnez l’espérance,
Vous annoncez la guerre, et vous manquez la paix.